Archive for the ‘Senza categoria’ Category
Libri a spasso (con i tempi)
aprile 23rd, 2010 Posted 20:04
Sono fradicia perché ho deciso di arrendermi alla pioggia inclemente. in giro con i mezzi pubblici ,il rischio che corri è che l’autobus sia pieno di carne umana stipata, accalcata, infradiciata e puzzolente. prima mi sono arresa all’attesa di questo traghetto d’anime, perse nei meandri del pendolarismo cittadino e poi, mi sono arresa al fatto che la mia borsa di carta sia sia spaccata in due sotto il peso dei manici di cordicella. il cellulare è cascato fragorosamente. nessuno, come da copione, ha fatto una piega. poteva pure scivolare per tutto l’autobus fino al gabbiotto del conducente. nessuno si muova! ma del resto nessuno poteva muoversi. una galera immobilizzante con un cellulare che si spacca in movimento. le gambe di una donna di colore in mezzo alle quali caccio veloce la testa prima di perdere il controllo del mio cellulare. di uno dei miei due cazzo di cellulari. porca troia. dico. la negra mi guarda male. il cellulare, dico, quasi a volermi giustificare di un insulto, magari rivolto a lei. sarà stata colpa di Annozero ieri sera, troppa roba razzista ho sentito. mi ha condizionata. la scatola mi ha condizionata di nuovo. e non mi muovo. l’ombrello preso dai pakistani, con gli angioletti, è andato. lascio tutto lì, borsa angioletti, stecche. se riesco con i dieci chili di vestiti che mi ritrovo addosso a scendere alla mia fermata, è un successo. succede. devo prendere appuntamento dalla parucchiera. non so niente, né nome né posizione del suo salone. solo mi ricordo che quel giorno con la neve, di un paio di mesi fa, ci sono entrata. in giro non c’era nessuno e io volevo farmi i capelli. faccio avanti e indietro non la trovo. mi aveva lasciato un bigliettino da visita che puntualmente avevo gettato via al ritorno a casa, mica perché non fosse stata brava, ma perché i biglietti da visita sono come le agende. catalogazioni di nomi e numeri che rifiuto di trattenere accanto a me. libertà. anche di movimento. su e giù, su e giù per la via, ci ricasco con l’ombrello pakistano. evito gli angioletti. mantengo il colore verde. sempre due euro e mezzo. marca pakistana differente. o cinese. chissà chi li fa e dove, soprattutto, li creano quegli ombrelli. volevo dire tutt’altro ma poi, chissà com’è che scrivo queste povere cose della mia giornata, dove il ritorno a casa non è un ritorno, ma solo un fare indietro dopo che si è fatto un avanti. ho scoperto che ci sono un sacco di chiese accanto a dove vivo, ma per un anno ho visto solo l’ex manicomio. adesso inizio ad essere più ricettiva. ogni giorno mi auto-provoco meraviglia. peccato per la parrucchiera. penso che, magari, in un giorno ovattato come quello in cui mi è capitato di entrare in un posto che non esiste, forse me lo sono immaginato, forse ha a che fare con il paranormale e il sogno. tipo quelle cose che raccontano, che hai dato un giorno un passaggio a uno, che ha dimenticato la giacca nella tua macchina e quando gliela riporti ti dicono che è morto da dieci anni. robe dell’altro mondo. e di questo. oggi dopotutto ho contribuito a cambiare il mondo. c’è stato un chiarimento che ha urto. avete presente quando si dice che urge un chiarimento? quello. E’ stato con un amica. è stato oggi, vero. E’ un successo, un urto oggi, urgente il chiarimento, è stato con un amica. sono cose che contribuiscono. ne sono certa, come può essere certo di prendere lo stipendio ad oltranza un dipendente a tempo indeterminato. come è certo che se trascuri il partner, questo prima o poi ti tradirà. forse non è certo. mentre parlava, mentre parlavo, mentre ascoltava e io ascoltavo, mentre ognuna di noi era convinta o faceva finta, delle sue mancate ragioni, illusioni di strade non ancora percorse. sentivo l’urto. quel chiarimento che ha portato a nient’altro che a ricercare quello che si vorrebbe essere e non si è. per questo bruciano le anime di chi li mette in atto. i chiarimenti per pensare, forse, che la verità specchio infranto, di cui ognuno di noi ha raccolto a terra un pezzo, sia l’unica verità. Il tutto cos’è, è una cosa altra, il tutto non è la ragione ed è tra le parole, tra i discorsi che non faremo mai, nel silenzio dell’altro che non abbiamo il coraggio di guardare. porca troia. E forse ho deluso, ho amareggiato e provato a togliere una parte di me dall’altro per un po’ e ho provato a rubare il suo pezzo. per un po’ o per sempre. non fa differenza. solo il ricordo ha valore. e reazioni, le percezioni variano all’istante e cosa rimane? Cosa ci dà la misura delle cose? L’amore. Quello soltanto. E ho alzato la voce, ho urlato per affermare la mia frantumazione e lei dall’altro filo lo stesso. Trapezisti con isterismi caduchi. Mi sono persa, come la luna in questo cielo troppo chiaro su Bologna così stanca. il motore di stirling non gira. vado a metterlo sul modem.
Ils sont pourris parce que j’ai décidé de renoncer à la pluie défavorables. autour de transports en commun, le risque que vous courez, c’est que le bus est plein de chair humaine entassés, bondé, puant et trempé. J’ai abandonné avant d’attente pour ce ferry d’âmes, perdu dans le labyrinthe de la ville de trajet et puis, je me suis rendu sur le fait que mon sac en papier est divisé en deux sous le poids de la corde poignées. le téléphone est fracas des cascades. none, comme prévu, a effectué un virage. pourrait bien glisser à travers le bus jusqu’à la cabine du conducteur. personne ne bouge! mais personne ne pouvait bouger. immobiliser une prison avec un téléphone cellulaire qui se divise dans le mouvement. les jambes d’une femme noire dans le milieu de laquelle chassé avance rapide avant de perdre le contrôle de mon téléphone. un de mes deux téléphones putain. Putain de merde.Dis-je. la femme noire me regarde pas. le téléphone, dis-je, presque une insulte à vouloir justifier, peut-être se tourner vers elle. s’est rendu coupable d’Annozero la nuit dernière, trop de choses que j’ai entendu raciste. J’ai été conditionné. boîte de conditionnement de moi. et je ne bouge pas. l’égide prises par les Pakistanais, avec des anges, est parti. Je laisse tout ce qu’il ya, sac ange, attelles. si je peux avec les dix livres de vêtements que je le trouve à descendre à mon arrêt, a été un succès. qui se passe. Je dois prendre rendez-vous par le coiffeur. Je ne sais rien, ni son nom ni l’emplacement du salon. Je me souviens seulement ce jour-là avec la neige, quelques mois auparavant, je suis allé là-bas. Il n’y avait personne autour, et je voulais que mes cheveux. Je ne le trouve pas en arrière. J’avais laissé une carte de visite que j’ai rapidement jeté son retour, non pas parce qu’il n’était pas bon, mais parce que les cartes sont comme des journaux intimes. catalogage des noms et des numéros qui refusent de tenir à côté de moi. la liberté. également de se déplacer. de haut en bas, de haut en bas de la rue, pour retomber à nous avec un parapluie au Pakistan. J’évite les petits anges. garder la couleur verte. € toujours deux ans et demi. Pakistanaise de marque différente.ou chinois. qui sait qui les fabrique et où, surtout, ils créent les parapluies. Je voulais dire quelque chose mais alors, qui sait comment écrire ces pauvres choses dans ma journée, où la maison du scrutin n’est pas un retour, mais seulement faire revenir après avoir fait un progrès. J’ai découvert qu’il ya beaucoup d’églises près de chez moi, mais pendant des années je n’ai vu que l’ancien asile. commencent maintenant à être plus réceptifs. tous les jours je me demande d’auto-provoqué. le péché chez le coiffeur. Je pense que peut-être dans un jour sourd que celui dans lequel je suis tombé dans un lieu qui n’existe pas, j’ai peut-être imaginé, a peut-être à voir avec le paranormal et le rêve. comme ces choses qui le dis, vous a donné un tour à une seule journée, il a oublié sa veste dans votre voiture et ensuite remboursé lorsque vous dites qu’il est mort depuis dix ans. choses de ce monde. et ce. Aujourd’hui, après tout, j’ai contribué à changer le monde. il ya eu une clarification qui a un impact. Vous souvenez-vous quand vous avez dit que des clarifications urgentes? que. E ‘a été avec un ami. est maintenant vrai. E ‘un coup, une bosse aujourd’hui, urgentclarification, il était avec un ami. sont des choses qui contribuent. Je suis sûr, que vous pouvez être sûr de prendre le salaire d’un employé à la fin amère à perpétuité. comme il est certain que si vous négligez votre partenaire, ce, tôt ou tard vous trahir. peut-être il n’est pas certain. comme il parlait, que je parlais, il a écouté et je l’ai écouté, avec chacun de nous est convaincu ou feint, sa non-raison, les illusions des routes pas encore voyagé. Je me suis senti l’impact. clarifier ce qui a conduit à rien d’autre que de chercher ce que vous voulez être et vous n’êtes pas. pourquoi brûler les âmes de ceux qui les ont mis en place. clarifications à penser, peut-être, que la vérité brisé miroir, dont chacun de nous recueillies sur le terrain une pièce, est la seule vérité. Tout cela est, c’est autre chose, tout n’est pas à droite et est l’un des mots, entre les discours que nous n’aurons jamais, dans le silence des autres, qui n’ont pas le courage de regarder. Putain de merde. Et peut-être que je suis déçu, attristé et j’ai essayé d’enlever une partie de moi pendant un certain temps sur l’autre et a essayé de voler sa pièce. pendant un certain temps »ou pour toujours. Il ne fait aucune différence. n’a que la valeur de la mémoire.et les réactions, les perceptions diffèrent instantanément et ce qui reste? Ce qui nous donne la mesure des choses? Love. C’est seulement. Et j’ai posé ma voix, j’ai crié à mon mouture et elle a dit l’autre thread de même. Trapeze avec l’hystérie de tomber. Je suis perdu, comme la lune dans le ciel trop lumineux pour fatigué de Bologne. moteur stirling ne tourne pas. Je vais le mettre sur le modem.
Tags: autobus, cellulare, infradiciata, libri a spasso, tempi moderni
Posted in Senza categoria
C’è chi dice ohi
aprile 18th, 2010 Posted 09:52
Ho una certa abitudine. Dico “Ohi!”. Lo dico quando incontro qualcuno per strada o quando rispondo al telefono o anche quando devo scuotere un altro essere umano in senso fisico-spaziale. Questo mio “ohi!” sta per ciao e per “ehi, come mai non dici niente, tutto bene?”Mi è sempre andata liscia fino ad oggi. Un paio di giorni fa, al telefono (uno dei miei tre canali privilegiati per dire ‘Ohi!’), un amico ha trovato il coraggio di chiedermi apertamente: “perché quando rispondi al telefono dici sempre ohi? E’ orribile – ha detto -. C’era una tipa con cui ho smesso di uscire perché diceva sempre ohi”. Ho risposto: “anch’io conoscevo una che ha smesso di uscire con un tipo perché diceva òppala e oppalalà tutte le volte che si accomodava a sedere”. Sono futili motivi, gli intercalari.”E quindi?” “E quindi niente, lasciami tranquilla di dire ohi. Come pure ‘vieni oltre’ e ‘lascia pur dire’”. Questioni di geografia. Il fatto è che qui a Bologna dove ho deciso di venire a vivere, l’ohi, nel senso di ciao, non è contemplato. Non si dice. Non fa. “Qui a Bologna non fa dire ohi!” Qui a Bologna ohi si dice per intendere “ma certo”, “eccome”, “certo che sì”, ma non per dire ciao. Ma io sto importando lo slang rivierasco dove ohi, a mo’ di saluto, si dice. Si dice “un bel po’ un bel po’” come direbbe il Pesarese. Figurati se io che ho passato i miei primi trentun anni a dire ohi, al posto di ciao, ci rinuncio perché cambio domicilio. Anzi, dovessi trasferirmi a New York, continuerò a dire ohi, al posto di hi! all’inizio di tutti i miei scambi interpersonali. Mi voglio rovinare, dirò ohi anche al posto di well. Se non è cool, pazienza. Lo dico lo stesso. Dopo un anno buono di permanenza qui a Bologna, prima che quel mio amico mi dicesse apertamente che ohi non gli sembrava un bella parola da dirsi, ho totalizzato: una cinquantina di prese per il cool, una trentina di sorrisi di circostanza e una decina di seguaci , fermi ripetitori dell’ohi. Ma veniamo ai pezzi grossi: ‘vieni oltre’ e ‘lascia pur dire’, ognuno dei quali ripeto almeno dieci volte al dì. Per me è normale dire al prossimo di venire oltre. In quel della riviera donde provengo, mi hanno sempre capita. Tutte le volte che ho detto al prossimo di venire oltre, l’effetto sortito è stato un avvicinamento. Non è che il prossimo in questione sia passato attraverso, al di là, o mi abbia chiesto le intenzioni. Si è avvicinato, basta. Nel bolognese la questione è un po’ differente. Quando dico al prossimo ‘vieni oltre’ e ‘lascia pur dire’, non mi dà retta, si mette a ridere interrogativo. Conclusione: mi arrendo al mio vocabolario e mi adopererò quotidianamente per le allegre accettazione e comprensione in Emilia dei simpatici tre: ohi! come hi!, vieni oltre e lascia pur dire.
Tags: c'è chi dice ohi, lascia pur dire, slang, testa di cavolo, un bel po' un bel po', vieni oltre
Posted in Senza categoria
Cari lettori mi scrivo due righe, così vi distraggo un po’
aprile 16th, 2010 Posted 19:27
Volevo fare un saluto ai numerosi lettori di questo blog. Nell’ultimo mese ho fatto fatica a scrivere perché sto lavorando molto. Abbiate pazienza. Tra poco riprenderò il consueto ritmo.
Vi abbraccio, vi penso, mi penso
Posted in Senza categoria
Racconti belli per bimbi pipistrelli
marzo 27th, 2010 Posted 09:09
A dire la verità io è da un po’ che penso a cosa e come scrivere. Dove. E’ un po’ di giorni che sono lì lì e dico ‘adesso ho trovato questo pensiero buono o almeno mi pare. Sono a posto.’ Ma dopo non lo scrivo, rimando alla sera e alla sera mi viene da svenire perché ho problemi troppo materiali per lasciarmi andare a risolvere i pensieri. La cosa mi assilla. qualche minuto fa mi sono avvicinata ai miei scritti e ho detto: non so se sono più capace. Ho un libro di racconti a metà. e sono racconti belli, ne sono certa, io stesso quando li rileggo mi chiedo: ma li ho scritti io? Forse li ha scritti qualcun altro attraverso di me. Secondo me c’è un daimon maschile dentro di me. Questa notte ho sognato un uomo nudo che scappava a prendere un treno e una ladra che aveva rubato delle applicazioni colorate per le unghie e la sua amica con in mano le unghie da applicare. Così la tipa del negozio, la store manager come la chiamano i signori delle agenzie interinali diceva al trio furbesco, o forse solo alla ladra: “tu per comprare delle scarpe come le mie, dovrai lavorare anni” e invece la ladra attraversava delle vite, faceva molti lavori e i soldi o le scarpe altrui non la interessavano affatto. Di fatto rimane che ho voglia di scrivere, soprattutto “trattati” così, una volta trattati gli argomenti dei trattati sono a posto, e i posteri sanno come la penso perchè non farò in tempo, data la breve vita, a dire a tutti come la penso su tutto. Allora, come per la paura, sugli argomenti importanti è meglio darsi alla trattAzione.
Pensieri da ricordare:
- mi sembro capitan uncino. Stabilire il perché.
- trovare un sistema per far sì che l’orologio biologico si spenga il sabato e la domenica.
- stare lontana dai coccodrilli, quelli veri. Non è una metafora.
- chiamare qualche amico. Serve proprio? Sì, serve.
- cambiare la tariffa al cellulare. Spendo troppo e non posso sempre chiedere all’interlocutore :”Mi puoi chiamare te che ho finito i soldi?” Se lo facessero a me, mi incazzerei e molto.
- leggere di più. leggere di più, cazzo. E due.
- volevo parlare di quella cosa della forma, che molti dicono che è il modo di dire le cose che è sbagliato e non la sostanza e te lo dicono come a dire che “devi dire diverso.” E invece la forma è la sostanza. L’ha detto una volta anche Aldo Busi. Come ti permetti, del resto, di dirmi che non ho il modo giusto? Proprio ieri in treno sentivo una ventenne che parlava al telefono con quelle frasi preconfezionate tra cui appunto “quello che dici può anche essere giusto, ma sbagli la forma.” Sì, cretina che non sei altro, sbagli a comprare il reggiano. La prossima volta compra padano. Consuma comunque, consuma sempre e in ogni luogo. Meno male che mia sorella minore è un genio rispetto alla media dei ventenni nei cui discorsi, mio malgrado, mi imbatto. Fortunatamente mi somiglia. Ora spero di non ritrovarmi all’inferno con il corpo conficcato nel ghiaccio.
- mi è arrivato un messaggio di telefonia. Voglio proprio cambiare gestore.
- trovare un sistema per far sì che il mio compagno di letto smetta di russare.
- andare alla montagnola e comprare completi intimi nuovi cinesi da due lire. Non è per le due lire, è che mi piace proprio il made in china. Il compagno di letto non è d’accordo, forse è per quello che russa.
- avere sempre coraggio. E’ importante. E’ importantissimo.
- lavare? pulire? lasciare stare e andare a divertirsi dopo una settimana di lavoro? ma soprattutto, votare? questa volta no. mi dispiace perché il voto è l’esercizio di un diritto-dovere e io sono una che è sempre andata a votare, ma stavolta mando tutti a cagare, perché mi sono stancata di essere presa in giro, a destra, a sinistra, in alto, in basso, fai la giravolta, falla un’altra volta, guarda in su, guarda in giù, dai un calcio a chi vuoi tu.
- la coperta estiva è davvero bella. come farò quando dovrò toglierla?
- tuttosommato è bello vivere. soprattutto quelle vite come la mia dove ogni annata è diversa dall’altra. questa è un’annata buona. tipo quelle robe del vino. sarebbe da ubriacarsi tutti i giorni…
Tags: Amici, annata buona, coccodrillo, coperta estiva, ladra, leggere, pipistrelli, racconti belli, sogni, trattati, ubriacarsi, unghie, vino
Posted in Senza categoria
LA CRUDELTA’ DELLE PIUME E ALTRI AMMENICOLI di PATRIZIA DE VINCENTIS
marzo 8th, 2010 Posted 13:53
Per la stagione “Così io mi esprimo” che vede protagonisti di questo blog alcuni contributi esterni di amanti della Parola e non solo, oggi è Patrizia De Vincentis a raccontarci uno sprazzo del suo mondo interiore attraverso il racconto “La crudeltà delle piume e altri ammenicoli”. Ho conosciuto Patrizia su Facebook e presto la conoscerò di persona. Non so molto di lei. Anzi, non so niente di quello che generalmente si intende come sapere delle persone. So quanto mi basta per dire che siamo amiche. So che è una gran mamma, so che è una combattiva, so che scrive benissimo. Ripeto: benissimo. So che lei, da qualche parte dentro di sè, se ne rende conto, ma so pure che spesso se ne dimentica. Oggi è la Festa delle Donne, Patrizia. E’ la nostra festa. Qui, insieme. Con le tue parole e il tuo esserci.
Quando, verso le sette del mattino, aprii la porta della sua stanza, vidi la vecchia befana, pendere dalla testiera del letto appesa per il collo al suo boa di piume di struzzo.
Se possibile, i suoi occhi erano ancor più sporgenti e mi fissavano raggelati per sempre, in un’espressione stupefatta. Brutta da viva, da morta era disgustosa. Intorno a lei, sparse sul letto, in caotico disordine, un arrembaggio di boccette colorate, profumi, ciprie e pozioni con le quali combatteva quotidianamente una guerra persa da sempre con una bellezza mai posseduta. E naturalmente, aggrovigliati, intorno a lei, decine dei suoi amatissimi boa di struzzo.
Restai qualche secondo a guardare la scena, con un’angosciante sensazione di irrealtà, poi mi riscossi ed andai a telefonare al suo medico. Non c’erano parenti che dovessero essere avvisati di questa sua strana dipartita. Il medico era la persona che mi aveva introdotto in casa della vecchiaccia, in qualità di badante. Mi conosceva da tempo, sapeva che ero una brava persona in un mare di guai finanziari e trovandomi questo impiego aveva inteso aiutarmi.
Avevo accettato questo lavoro come la manna dal cielo, non sapendo che avrei spalancato le porte dell’inferno: la signora Marilla, l’usuraia, aveva un’anima nera e una lucida malvagità, di quelle che si vedono rappresentate solo nei film noir a basso costo. Avevo provato con tutte le mie forze a sopportare la cattiveria di quella donna e, proprio quando credevo di non farcela più, la sua morte mi aveva liberato. Liberato da lei e dalla prigione che piano piano mi aveva costruito attorno.
Il dottore arrivò quasi contemporaneamente all’ ambulanza che lui stesso aveva chiamato.
Constatato il decesso dell’arpia, mi chiese se avessi per caso notato nei giorni precedenti qualche stranezza nei suoi comportamenti, che avrebbe potuto farci capire le sue intenzioni.
“ Dottore – gli risposi – lei la conosceva meglio di me. Nulla di quello che faceva sembrava normale.” Il dottore mi guardò un istante negli occhi e poi, distogliendo lo sguardo, parlando quasi a se stesso, lo sentii dire: “ Saranno stati i rimorsi…”.
Andarono via, lui, i portantini che avevano trasferito il cadavere su una lettiga, e i poliziotti intervenuti per un sopralluogo e le domande di rito.
Restata sola, vagai, distratta, nell’enorme casa vuota. Ero stanchissima. Avevo trascorso tutta la notte a frugare tra le carte della vecchia, cercando i nomi dei disgraziati a cui spremeva il sangue.
Sapevo dove nascondeva i soldi e, tolti quelli che mi avrebbero garantito una modesta ma serena esistenza, gli altri li avrei distribuiti tra le sue vittime, avendo cura di farlo in forma anonima.
Mi accasciai su una poltrona, ero davvero esausta. Con stupore osservai una piuma che lo sbuffo causato dal mio peso sul cuscino aveva fatto volare in aria. Una piccola piuma di struzzo.
Evidentemente era rimasta impigliata nei miei vestiti.
Mi venne fuori una risatina quasi allegra. Niente a che vedere con l’asmatica e laida risata della signora Marilla, l’usuraia. La notte scorsa, trovava di grande effetto comico il fatto di aver comprato tutti i miei debiti, cosa che mi avrebbe reso sua serva per tutta la vita. Mentre mi diceva queste cose, rideva, rideva…
Strangolarla con il suo boa di struzzo si rivelò molto più semplice di quanto mi sarei aspettata.
Racconto e fotografia di PATRIZIA DE VINCENTIS
Tags: ammenicoli, crudeltà, Patrizia De Vincentis, piume
Posted in Senza categoria
Breve trattato sulla paura (per coloro che hanno paura, ma anche per coloro che non ne hanno. Così possono “sentire” chi ce l’ha). Parte seconda: la paura del giudizio altrui in fase esposizione pubblica del proprio pensiero
febbraio 25th, 2010 Posted 11:48
La paura del giudizio altrui, quando si sa che il giudizio è inevitabile. Allora qui la casistica è variegata, complessa e ingrata. Quando uno è convinto del suo pensiero e non si lascia influenzare dalle logiche del branco, siamo già a buon punto. Però poi quel pensiero bisogna esprimerlo, bisogna misurarsi con l’altro collettivo, bisogna esporsi. E qui son cazzi. Prendete me che questo pensiero lo devo esplicitare per iscritto perché di persona ho delle difficoltà rilevanti. Non perché dubito del mio pensiero ma perché quando devi esplicitarlo, questo pensiero deve essere convincente e io non sono capace a renderlo tale. Dunque mettiamo che tu devi parlare a un pubblico. Perché se devi parlare nel tuo circolo di amici, è semplice. Lì puoi contare sulla conoscenza e il rispetto che nutrono ragionevolmente nei tuoi confronti. Ma se tu devi esplicitare il tuo pensiero a chi non ti conosce, come si fa? Un tempo mi capitò di frequentare un corso di comunicazione dove c’era un modulo che si preoccupava di insegnarti a parlare in pubblico, magari a una conferenza per fare un semplice esempio. Allora lì c’erano tutte delle regole consigliate per la postura, per l’intonazione della voce, per le pause e via discorrendo. Ora che ci ripenso, la risposta è che solo l’esperienza e/o l’esercizio ripetuto ti possono insegnare a vincere la paura del giudizio conseguente all’esposizione collettiva del pensiero. Perché se tu diventi rosso, e questo è evidente a tutti, non lo nascondi. Puoi al limite controllare la gesticolazione delle mani. Ti tieni una penna tra le dita e torturi quella. Ma se balbetti o la voce non esce o esce male? Fai una figura di merda. E il giudizio è negativo. Anche se sei convinto della positività del tuo pensiero. Questa paura è pura vertigine e chi, come me, è molto emotivo, deve farci i conti. Ho visto persone preparatissime prendere voti bassi agli esami universitari a causa di una forte emotività, ho visto amici espansivi diventare timidissimi su un palcoscenico, ho visto me stessa perdere così tante volte in fase “esposizione del pensiero” che ho concluso quanto segue: è necessario per chi si blocca, diciamo, nell’esposizione del pensiero, scriverlo questo pensiero e leggerlo. Così il foglio crea un filtro tra il chi sconosciuto e molteplice che ti ascolta e tu che sei concentrato nella lettura e le parole sono tutte lì e non ti sfuggono. Il secondo passo è imparare a recitare il tuo pensiero. Diventa una questione teatrale, se vuoi, ma necessaria. Se io recito il mio pensiero, il pensiero si rafforza attraverso la memoria. Il pensiero acquista in una certa misura la forza della finzione. E mentre recito, mi dimentico che lo sto esponendo. O, anche se me lo dovessi ricordare, ormai la recita è partita e qualche tratto positivo del mio pensiero l’ho espresso. Io sono in fase lettura del mio pensiero, nel senso che devo averlo scritto per esporlo a un molteplice. Mi devo decidere a passare alla fase finale, quella della preparazione del pensiero che voglio esporre e sua esposizione recitata. Dovevo fare teatro, io, nella mia vita, e ci avevo pensato più volte al liceo, ma poi è successo che mi sono distratta. Ero in sovrappensiero. Ascoltavo il silenzio e scrivevo. E ora, dopo molti anni, mi trovo con pile di “silviasovrapensiero”da esprimere ed una emotività interpersonale elevata. In parte credo per tutto il silenzio che ho frequentato. Ora ho parole e pensieri sicuri ma il rapporto con l’altro ignoto e multiplo non so gestirlo. Penso a Cicerone, Demostene, Esopo, Virgilio che erano balbuzienti. Lo stesso Franco Battiato nelle sue prime interviste (dove doveva esporre il suo pensiero) pare balbettasse. Questo del balbettare è discorso a sè certo, ma pur sempre di impedimento all’esposizione del pensiero. Il pensiero non esce, e se esce male non convince e se non convince non si fa ascoltare e se non si fa ascoltare è come rimanesse inespresso. Un ultimo pensiero ad Alda Merini che pare avesse delle difficoltà legate allo stare in pubblico. Vorrà dire, caro amico, che inizierò a recitare il mio pensiero. Se arriverò alla conclusione di non essere in grado di esporlo degnamente, fallo tu per me. Tu ovvero voi, lo you inglese docet, che non avete paura e che lo condividete, grazie alla scrittura con cui posso relazionarmi con quel “contrario di uno, quell’alleanza, filo doppio che non è spezzato”. Fatelo voi un giorno per me, se non sarò riuscita a superare questo mio enorme limite che credo abbia a che fare con il corpo e il suo rumore. Ma questo è un’altra storia e un altro capitolo di questo breve trattato sulla paura.
Posted in Senza categoria
Tratto da “Il santone ritrovato”
febbraio 23rd, 2010 Posted 11:06
Stamattina mi sono svegliata con l’intenzione di pubblicare qui sul blog un pezzo di “Sbatti generation”. Ho scelto una lettera che Marcello, uno dei personaggi protagonisti del libro, scrive ad un poeta sensitivo., un matto, un santo, un santone, un genio. Non so, Marcello non me l’ha mai definito con chiarezza. La lettera in questione non ha titolo ed è stata estrapolata dal capitolo 12 “Il santone ritrovato”. C’è un motivo per cui ho scelto proprio questo pezzo, ma preferisco tenermelo per me. Sappiate solo che ha a che fare con la pancia.
Parlavi di una testa d’angelo. Poi musica.
Ti sei messo ad intonare un suono subitaneo, indistinto, mentre sul divano impiastricciato io ti stavo a guardare.
I pois del tuo colletto e il coltello con cui spezzavi freneticamente la mela.
L’uva quel giorno sono riuscito finalmente a mangiarla.
Poi ho visto la radio che cercavo abbandonata in un angolo. Inservibile in mezzo al caos delle stoviglie accatastate e sporche.
Il signore che faceva gioielli non era in casa, ma partito per chissà dove.
Ma tu avevi le chiavi e io applaudivo per nascondere le risa che forse ti avrebbero offeso.
Poi ti sei inceppato e ti sei guardato le mani. Le hai aperte in preghiera davanti a me e hai sorriso. Anch’io ho sorriso e mi sono commosso l’anima. Hai trovato delle parole come labbra, capelli, sorriso, rosso, mentre mi tocchi, ti spogli, mi guardi.
Una volta mi innamoravo di tutte le donne che incontravo, hai detto camminando. Poi una mattina mi sono svegliato e mi sono sentito così solo. Una solitudine dentro infinita. Mia madre ha detto: com’è possibile? E da allora non ho più avuto nessuna.
Siamo arrivati alla terrazza e un serpentello ha strisciato veloce per nascondersi. Mi hai detto di stare lontano da lì. Io l’avevo visto prima di te.
Tu sei volubile, o tutto o niente, hai detto ancora. Una ti guarda e ti porta a letto e per un’altra non c’è niente da fare. Vivi nel passato e il presente ti sfugge. Solo tre volte hai vissuto nel presente. Vedi adesso, sei qui con me, ma con la testa non sei qui. Silenzio.
Hai chiesto se ci potevano aprire la chiesa. Conoscevi il custode. San Pietro, hai detto ridendo e io ho guardato la chiave gigante con cui ci veniva incontro. In chiesa non si portano i problemi, ha detto una voce amica. E’ stato sulla terrazza che ti ho recitato la mia poesia del cuore. Il mio angelo è donna, hai concluso annuendo. E il mio è uomo, ho ribadito io, per timore che non te ne fossi accorto.
Un bacio nel vento per la tua faccia morbida e per me una granita al limone con due cannucce, rossa e gialla.
tratto da “Sbatti generation”
ps: scaricate il libro. Non tanto perché è gratis, ma perchè è un libro attuale che, con ironia e poesia, fa bene al cuore di chi lo legge.
Tags: ironia, lettera, pancia, poeta sensitivo, santone ritrovato
Posted in Senza categoria
Questo mondo veloce che si incarta da sè
febbraio 22nd, 2010 Posted 17:41
Sto facendo una seria riflessione che deriva dal fatto che in questo momento della mia vita, una volta in più, sto vagando da un luogo ad un altro in cerca di una degna opportunità lavorativa. La cosa sconcertante è che chi ti esamina è posseduto dalla necessità di vedere in cinque minuti se e quanto vali. Ciò è, se non impossibile, quantomeno improbabile. Perché il successo dell’incontro fugace è determinato da moltissimi fattori, anche inconsci che in quel breve contesto si incontrano o si scontrano così veloci che finisce che la scelta è determinata da una frase non detta o detta che sull’interlocutore fa presa per un motivo quasi sempre scemo. Magari ti scappa detto che suoni bene la chitarra e l’esaminatore aveva un sogno nel cassetto: diventare una rock star. Dunque è veramente un salto nel buio. La cosa però che mi affascina in un certo qual modo e che sfugge a molti è che non si ascolta e non si osserva bene in quel tempo misero che si cerca di recuperare sulla pelle altrui facendo finta di non ricordarsi che non sempre una Ferrari è la scelta più azzeccata. Soprattutto in un’ottica di lungo periodo., se la posta in gioco è alta e la partita complessa. Ecco, io sono un diesel consapevole delle proprie potenzialità che si manifestano lungo la strada. Allora io lo vedo, puntualmente, negli occhi di chi mi esamina che, di fronte alla mia iniziale emozionata compostezza, si chiede “ma questa può farcela?” però sarebbe assurdo rispondere a un pensiero, tralasciando le parole dette che tuttavia, solo percepite, lasciano il tempo che trovano. Un tempo falso che pretende fiumi di parole come cantavano i Jalisse o forse facce giuste che la raccontano. Io non ho proprio la faccia, come si usa dire per definire quel primo approccio sicuro e un po’ spavaldo e soprattutto ho parole che seguono un tempo preciso, quello dei pensieri ponderati che si trasformano in parola pensata. E’ così grave, questo? No. Non è grave, ma è seriamente fuori da un tempo piccolo che inganna un po’ tutti, che mischia le carte e si incarta da sè con il riflesso che quasi sempre le aspettative finiscono deluse e i punti accantonati a favore di un impatto forte ma scarso di contenuto. Di fatto rimane che continuo a farmi esaminare, a scrivere, a credere che le dinamiche tritatutto possano cambiare, che un giorno faremo basta di comportarci come automi, che privilegeremo il senso alla fretta, che gli avatar e i robot non sostituiranno l’uomo, che in fondo sono tanti come la sottoscritta a voler recuperare la misura giusta, quella del percorso, della strategia e non del round all’ultimo sangue. E magari, al prossimo esaminatore dirò solo che da grande voglio fare la principessa. Chissà che non sia quello il suo sogno nel cassetto. E comunque la risposta è: posso farcela. E molto bene. Perché il mio destino mi ha regalato delle carte vincenti. Aspetto solo di sedermi al tavolo giusto.
Tags: carte, destino, lavoro, parola, partita, strategia, tempo piccolo
Posted in Senza categoria
Sopra quella convinzione di avere la verità
febbraio 21st, 2010 Posted 13:59
Stanotte ho fatto un sogno. Ho sognato il principe d’arabia a un passo dallo svenimento che aveva le sembianze di Will Smith e io avevo un gran daffare a consigliargli di assumere un mio amico fotografo. E’ bravissimo, fantastico, dicevo allo svenuto d’arabia, una scena orrida, soprattutto perché a rifiutare il connubio non è stato il principe a un passo dal decesso, come ti aspetteresti, ma il mio amico fotografo che mi ha risposto tu sei scema, io le foto a questo sfinito non gliele faccio. E io: ma a te ti deve fregare che è il principe d’arabia, mica altro e poi vedrai che si riprende e lui no, ha detto che per l’estate a venire, le foto preferiva farle alla spiaggia numero x di cesenatico, ai mosconi. Va bene, fai come ti pare, gli ho detto. Mi sono svegliata perché spero che un sogno così non ritorni mai più. Sarà perché ieri sera è salito sul podio canoro per eccellenza Filiberto, sarà perché Maurizio mi ha fatto riflettere in maniera profonda quando non ero predisposta, sarà perché il teatro e l’orchestra hanno dato i numeri, pur evitando di bissare accanendosi con la chitarra della Cuccarini. Sarà che ho mangiato pesante. Ora basta però con i giochini. Voglio parlare degli operai, voglio interrogarmi : è giusto, nell’ambito di una trasmissione di intrattenimento come Sanremo, creare uno spazio, seppur breve, come accaduto ieri, in cui si parla dei problemi veri? Ha sottolineato Maurizio che poi a fine serata le luci si sarebbero spente su Sanremo e invece la vita sarebbe continuata con tutti i suoi problemi. Già, la disoccupazione, la cassintegrazione e non solo per gli operai di termini imerese, l’Italia che piange. Anche se la Fornaciari, la battuta cade ad hoc, non capisce perché il mondo piange. Io lo capisco molto bene. Era agguerrito, Maurizio, voi state zitti ha detto a chi fischiava e diceva probabilmente basta, che voleva il Festivàl, con l’accento sulla a come lo chiamava Mike. Però bisogna chiederselo : è giusta una parentesi profonda in un contesto di svago? Io me lo chiedo e mi rispondo che forse non è giusto, non è opportuno, ma visto che mala tempora currunt, è inevitabile. Ma non ho la convinzione di avere la verità perciò non fischio verso il palco come fossi allo stadio e nemmeno fischio quando entra il trio Pufilu, dalle iniziali dei tre che per quanto mi riguarda potevano fare qualunque altra cosa più che ricordarci in musica che Filiberto, poveretto, è stato tenuto lontano dall’Italia amore mio, che crede nella sua cultura e religione e che non ha paura di esprimere la sua opinione. E chi te lo impedisce, Filiberto! Mi pare che da quando sei tornato, hai fatto un po’ quel che cazzo volevi, però c’è un limite, dai. Cantare lascialo fare ai cantanti. Nonostante ciò non fischio perché non ho la verità, dunque se Valerio Scanu dopo la vittoria mi rassicura che è un crescendo quella cosa dell’amore in tutti i laghi, fino all’universo l’universo (due volte come lo dice lui) e ancora oltre l’irraggiungibile, perché non dovrei credergli? Rimane fermo che sono libera di dire, di fare quello che mi pare, come dice Moro che quest’anno ha forse urlato un po’ più del solito, ma con la sua non canzone ci stava e io l’ho molto apprezzato così come pure le fuate di Enrico. Stop. Questo post sta dilungandosi ed è ora di far basta. Qualunque cosa mi abbia portato a sognare Will Smith non lo sapremo mai e nemmeno mi interessa. Mi interessa solo isolare una frase di Povia, l’unica che da sola è valsa la mia fruizione totale del Festivàl ed è : “sopra quella convinzione di avere la verità”. Una grande verità che rispetta la diversità. Avremmo tutti da imparare dal Futurismo delle Sorelle Marinetti. Perché a me la cosa che più mi fa incazzare e che mi porta, alla fine della fiera o kermesse che dir si voglia, ad avere degli incubi notturni, è l’ignoranza fischiona di chi è convinto di avere l’unica verità.
Tags: canzone, Festivàl, fischi, la critica, operaio, palco, principe, Sanremo, sogno, verità
Posted in Senza categoria
Influenza intestinale quando marzo sembra agosto di ADRIANO PETRUCCI
febbraio 19th, 2010 Posted 17:00
Oggi questo blog si apre all’Altro nella persona di Adriano Petrucci, che inaugura una nuova stagione, che chiameremo “Così io mi esprimo” che vedrà protagonisti alcuni contributi esterni di amanti della Parola e non solo. Adriano è un ragazzo che ama scrivere, che racconta, anche tramite le proprie illustrazioni, delle storie. Ho conosciuto Adriano per caso, chiedendogli l’amicizia su Facebook. Mi incuriosiva l’illustrazione del suo profilo. E siamo diventati amici. E ci siamo raccontati un po’ di cose. Poi ho letto un suo racconto “Influenza intestinale quando marzo sembra agosto” che fa parte di un più ampio ciclo di racconti trash. Ne ho apprezzato l’originalità e il coraggio nell’affrontare temi non scontati. Oggi Adriano è qui con noi, con le sue parole, con la sua arte di illustrare un fervido mondo interiore. Sì Adriano, la risposta è sì, ci credo.
L’eleganza sta nel fatto che, nonostante avesse dalla sua un’età avanzata, non si privava dei piccoli piaceri della vita. Descrizione: alta poco più di un metro e mezzo, visibilmente provata dal passare delle stagioni, una manciata di rossi capelli sulla sommità del capo, degli indumenti che non lasciavano nulla all’immaginazione (nel senso che coprivano così bene che era meglio non immaginare cosa ci fosse sotto la veste…) e un classico tocco di trash nelle scarpe da lavoro a punta quadrata. Non avendo potuto condurre una vita soddisfacente e privata delle frivolezze adolescenziali, questa donna cominciò a “comportarsi allegramente” all’età di 65 anni. Emozionata ogni volta che aveva un appuntamento, si metteva davanti allo specchio nel suo bagno di 3 metri quadrati e, seduta sul lavandino, iniziava a truccarsi gli occhi. Il matitone nero lasciava frenate sulle palpebre grezze e rugose che sembrava di sentirle, quelle frenate, poco fuori di casa, all’incrocio di piazzale delle Babbione dove, attaccate ad un albero ci sono tante targhe e fiori marci, in memoria dei morti sfracellati per strada. Il suo colore naturale di capelli, il rosso, andava a nozze con il rossetto. Le piaceva tanto quel colore; apriva lo stick, faceva scivolare fuori il rossetto, ormai ridotto a moncherino lucido e appiccicaticcio, e se lo passava sulle labbra, un tempo carnose e floride, disegnando un passato sorriso sulla bocca ormai sformata dall’età. Quello specchio, in superficie opaco, sporco e segnato anch’esso dal tempo, rifletteva il coraggio della donna, la voglia di rimettersi in gioco nonostante fosse svantaggiata psicologicamente e fisicamente, la voglia di rivalsa su chissà cosa, il riscatto di una giovinezza mai goduta. Uscì dal bagno, ciabattando sulla moquette grigia appiccicata al pavimento. Un accappatoio infeltrito e inamidato l’avvolgeva in tutti i suoi pochi centimetri d’altezza. Sul letto, sdraiato come esanime, un vestito “bomba” scelto apposta per la serata. Nero, con margherite giganti sparse un po’ ovunque. Una scollatura audace era, secondo lei, l’arma segreta, quella che avrebbe colpito immediatamente; “…di sicuro, sì, ci resterà di stucco…” disse come una bambina emozionata la sera prima della festa del papà. Si levò l’accappatoio di dosso, sentì una sensazione mista a vergogna ed eccitazione là dove l’aria la fasciava, toccandola dove mai nessuno aveva osato. Il suo sguardo fu poi attratto dallo specchio vicino alla finestra…
…osservò il suo corpo.
I suoi seni floridi oramai divenute delle buste di carne vuote e grinzose, sventolavano come foglie morte facendo da cornice ad uno sterno ossuto e visibile sotto la grezza e vecchia pelle ; le gambe, fragili e tremolanti, finemente decorate da vene di ogni colore e grandezza, erano strette, per coprire il delta di Venere, imbacuccato nella folta pelliccia pubica. “ … ”
Cominciò ad infilarsi il lungo e provocatorio vestito nero a margherite giganti; riemergendo poi dalla scollatura, tirò un sospiro di sollievo notando che veramente era l’ora di imporsi con la propria fisicità. Chissà cosa l’attendeva fuori, non solamente fuori a cena, ma addirittura fuori la porta. Si sedette sul letto che cigolò impercettibilmente sotto il suo piccolo peso; accanto a lei, l’accappatoio bagnato inumidiva la trapunta di piume d’oca facendo marcire, a lungo andare, la coperta. S’infilò delle scarpe all’apparenza troppo chic, aperte, con un tacco alto almeno 7 centimetri, rosse sangue e con la punta aperta; le dita fuoriuscivano timide dalle scarpe. Si levò.
Era infine pronta per la bellissima serata.
Percorse le poco illuminate scale del condominio dove abitava, vecchie case popolari dimenticate da Dio, stando molto attenta a non inciampare tra un gradino e l’altro; non nascondeva una certa voglia di giungere al pian terreno, aprire il pesante portone di ferro battuto ed osservare tutta inorgoglita il suo cavaliere in attesa della sua dama. Durante la discesa, passando dalla rampa di scale al pianerottolo, i tacchi facevano il loro porco rumore nel silenzio della tromba delle scale. Prima che riuscisse a percorrere l’ultima rampa, velocemente, come fosse stato appostato dietro l’uscio, in attesa da ore, fece capolino il signor Marannino:
“Ma come siamo belle questa sera, dove va ad una festa?!” chiese il vecchio uomo fuoriuscendo con scatto felino da dietro la porta. I suoi piccolissimi occhiali bifocali scintillavano nella fredda luce delle scale. “Bé, vede signor Marannino, questa sera ho un appuntamento galante, con un uomo un po’ più giovane di me… ma ci tengo a precisare che si tratta solo di una cena tra amici!” si affrettò a concludere la donna. Sorrise, il vecchio uomo, tra le mani un vecchio giornale e con indosso una vecchia canottiera intima sbrindellata. “Bé, io allora andrei…” disse lei. “Ma certo, vada, vada, non faccia aspettare il suo cavaliere, vada, vada, poi casomai domani mattina mi racconta se tutto è andato bene. D’accordo? Si diverta” concluse il vecchio e, sorridendo ormai dallo spiraglio, prima che la porta si chiudesse, le sorrise. La donna aspettò che la porta si chiudesse e imboccò l’ultima rampa di scale.
…
Da dietro la porta, il signor Marannino sentì il sensuale rumore dei tacchi calpestare i freddi gradini del condominio, il veloce e zoppo camminare lungo l’ingresso,la serratura scattare e il botto potente del portone in ferro battuto che si richiudeva. Nessuno sapeva quanto il signor Marannino fosse invaghito della donna e che non passava un secondo della giornata senza pensare a lei. Era rimasto vedovo all’età di 54 anni ed ora, a quasi 67, non riusciva ancora a darsi pace, non voleva rimanere solo, in quella casa con la carta da parati ormai ingiallita dal tempo, l’odore incessante di cipolla e umido, le lampade così impolverate da attenuare la luce stessa, i divani oramai scomodi, deformati ed impolverati, la televisione muta ma sempre accesa, il letto vuoto e puntualmente rifatto. Quello che veramente desiderava il signor Marannino era un corpo di donna. Voleva possedere una donna.Nonostante la terza età, aveva ancora voglia di eccitarsi, per sentirsi vivo. Era stato più volte denunciato da donne di mezza età, accusato di molestie sessuali in luogo pubblico, al supermercato, al bar, addirittura nei musei. Era stato confinato agli arresti domiciliari, in modo da poter in ogni caso rimanere nella sua intimità e con le sue cose (cose che, tra l’altro, lui detestava). L’unica possibilità che era rimasta al signor Marannino per poter sentire ancora quell’ eccitamento, era mandare delle lettere a donne anziane e sole, spacciandosi per uno spasimante più giovane, temporeggiare un po’ e poi…dare un appuntamento in tarda serata promettendo una cenetta intima e…
…non presentarsi.
Racconto e illustrazione di Adriano Petrucci
Tags: Adriano Petrucci, così io mi esprimo, illustrazioni, trash
Posted in Senza categoria